Cette maman élève seule sa fille autiste – une leçon d’amour et de courage

Il y a quinze ans, Aïcha menait une vie à cent à l’heure. Ancienne DJ, passionnée d’événementiel, elle n’imaginait pas un instant le bouleversement qui l’attendait. À 29 ans, alors qu’on lui annonce qu’elle est stérile, elle accepte ce verdict douloureux… avant de tomber enceinte, miraculeusement, quinze jours plus tard.
« Bonjour, mon amour que j’aime ! Tu es toute belle. C’est ma fille. Je l’aime à la folie. »

La naissance de Louise est un tournant. Très vite, Aïcha remarque un comportement particulier chez son bébé. À seulement 18 mois, le diagnostic tombe : autisme sévère. Mais à l’époque, ce handicap est encore mal connu. « On fait quoi maintenant ? », demande-t-elle aux médecins. Réponse glaciale : « Ce que vous voulez. » Ce jour-là, Aïcha décide de se former elle-même pour accompagner sa fille.

Son appartement devient une salle de classe, les murs repeints en blanc pour éviter toute distraction. Chaque geste du quotidien se transforme en apprentissage : éplucher une carotte, découper au ciseau, mettre la table. Chaque petite victoire devient immense : « Ça fait deux jours de suite qu’elle me réussit le ciseau. C’est extraordinaire ! »

Mais derrière ce dévouement se cache une fatigue immense. Aïcha n’a pas dormi dans sa chambre depuis des mois, préférant rester auprès de Louise la nuit. Elle avoue : « J’aimerais trop dormir dans mon lit et bouquiner le soir. Je ne lis plus. » Pourtant, jamais elle ne se plaint : « Mon objectif, c’est le langage, la communication. Tant que je serai debout, je vais tout faire. Je ne lâcherai pas. Je l’aime, je l’aime. »

Le moment le plus redouté survient lorsque Louise doit passer une IRM. L’enjeu est vital : comprendre certains troubles physiques qui la faisaient souffrir. Mais comment expliquer à une adolescente autiste qu’elle doit rester immobile dans un tunnel bruyant pendant 15 minutes ? Malgré la patience de Marie, l’éducatrice spécialisée qui l’accompagne, l’examen échoue. Le médecin conclut : « Ce n’est pas un échec. C’est une étape. Nous retenterons. »

Chaque soir, après une journée faite de défis et d’apprentissages, Aïcha s’endort aux côtés de sa fille. Avant d’éteindre la lumière, elle lui murmure les mêmes mots :
« Bonne nuit. Je t’aime. Qui c’est qui t’aime ? Maman. »

L’histoire d’Aïcha a bouleversé des milliers de spectateurs. Les commentaires affluent, chacun mettant en avant la force et l’amour de cette maman exceptionnelle :

« C’est un combat de tous les jours, épuisant physiquement et mentalement. Nous sommes souvent incompris et rejetés. Force à Aïcha et à Louise. »

« Dieu que c’est beau… l’amour inconditionnel d’une maman. »

« J’ai été diagnostiqué autiste à 9 ans, aujourd’hui j’en ai 34. Si je vais bien aujourd’hui, c’est parce que ma mère n’a jamais lâché, comme Aïcha. Ce sont des guerrières. »

« Une vraie leçon de vie pour tous les parents. Tout mon respect pour cette maman exceptionnelle. »

« Je suis éducatrice spécialisée. Contrairement à ce qu’elle pense, il y a des gens qui veulent travailler avec des enfants comme sa fille. Ce sont des êtres merveilleux qui ont tellement à nous apprendre. »

« Je la suis sur Facebook depuis longtemps. Elle m’a appris tellement de choses. Aïcha est une femme exemplaire qui respire à travers l’amour de sa fille. »

« Quelle résilience incroyable ! Bravo à cette maman. Louise a beaucoup de chance de l’avoir. »

À travers tous ces messages, un mot revient sans cesse : courage.

C’est une histoire vraie, un témoignage essentiel qu’il faut voir et partager. Prenez le temps de regarder cette vidéo. Elle pourrait bien changer votre regard… pour toujours.

La vidéo est présentée ci-dessous ↓

Le quotidien d’Aïcha avec sa fille autiste : un témoignage bouleversant de vérité

Crédit photo/vidéo: YouTube