Marichou, 18 ans, exclue par son beau-père à cause de son style : « J’ai honte pour elle »

Quand la passion devient un mur entre les membres d’une même famille… C’est ce que vit Marichou, 18 ans, une adolescente du Havre, qui a adopté un style vestimentaire bien particulier : le « sweet lolita », une mode japonaise aux vêtements de poupée, pastels et bouffants, inspirés de l’enfance. Une passion assumée, qu’elle porte fièrement tous les jours, à la maison comme à l’extérieur.

Mais ce choix ne fait pas l’unanimité dans son foyer recomposé. Sa mère, Lydia, l’encourage malgré le travail que cela représente, allant jusqu’à laver et repasser avec soin ses robes fragiles. « C’est beaucoup de boulot, mais ça m’occupe », dit-elle avec tendresse. En revanche, William, le beau-père de Marichou, vit très mal cette apparence. À ses yeux, ce style est un déguisement, et il avoue sans détour : « J’ai honte pour elle ».

Une relation tendue… au point de ne plus se parler

À force de malaise, la communication entre eux s’est presque complètement rompue. William évite les conversations, fuit les contacts et refuse même de marcher à ses côtés dans la rue. « Il marche dix mètres devant ou derrière moi », confie Marichou, peinée. Les repas en famille sont devenus rares, et le silence a remplacé les moments de complicité d’autrefois.

Un voyage à Paris, censé être une occasion de rapprochement, a pourtant marqué un tournant. William a accepté d’entrer dans une boutique spécialisée en tenues lolita, un petit miracle selon Lydia. Il y fait l’effort d’observer, de poser des questions, et même de donner son avis. Mais malgré tout, il reste bloqué : « J’ai fait l’effort, mais je n’aime pas ce look. »

Marichou, elle, encaisse. Elle tente un geste : marcher près de lui, comme avant. Mais il la repousse. Elle pleure. Cette scène le bouleverse. Il s’excuse. Un début ? Peut-être.

« Je ne comprends pas comment on peut avoir honte de quelqu’un qu’on aime », dit-elle. Car au fond, c’est bien plus qu’une question de vêtements. C’est une quête d’identité, de reconnaissance. Et c’est le combat silencieux de nombreuses familles recomposées : apprendre à s’accepter dans leurs différences, même les plus visibles.

Sur YouTube, les internautes ont été profondément touchés par le témoignage de Marichou. Beaucoup s’indignent du rejet qu’elle subit :

  • « Elle me fait mal au cœur… Si à la maison c’est comme au lycée, ça doit être affreux psychologiquement. »

  • « J’espère qu’elle n’a pas changé à cause du regard des autres ou de son beau-père. »

  • « Le beau-père qui marche 10 kilomètres derrière, c’est abusé. »

Ce portrait d’une adolescente douce, passionnée, mais rejetée à cause de son apparence, a touché des milliers de spectateurs. Et beaucoup espèrent que le chemin vers l’acceptation et la paix familiale se poursuivra.

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Marichou, 18 ans, exclue par son beau-père à cause de son style : « J’ai honte pour elle »

Crédit photo/vidéo: Youtube