Elle humilie sa mère pendant 19 ans, jusqu’à ce qu’on comprenne pourquoi…

Quand Laurence a demandé de l’aide à Pascal, elle était à bout. Depuis 19 ans, elle élève seule sa fille, Nausicaa, une adolescente “ultra dominatrice” qui lui fait vivre un enfer quotidien. “Tu veux de la liberté ? Prends-la maintenant !”, hurle-t-elle à sa mère. Mais derrière les cris, les portes qui claquent et les menaces, se cache une douleur ancienne : l’abandon de son père.

“Mon père ? J’en ai rien à foutre. Il a eu 19 ans pour se rattraper”, lâche Nausicaa. À quelques kilomètres de chez elles, cet homme qu’elle a tenté de recontacter n’a jamais voulu la reconnaître. Pire, lorsqu’elle l’a enfin vu : “Il m’a dit en face qu’il ne voulait pas de moi.” Depuis, c’est sa mère qui encaisse la colère.

Pascal, éducateur hors pair, comprend vite que la racine du conflit est bien plus profonde. Et il a un plan : faire cohabiter mère et fille dans un boot camp glacial, en pleine montagne, loin de leur quotidien explosif. Pas de confort, pas d’échappatoire, et surtout : pas de téléphone.

Face à l’hostilité de Nausicaa, il faut user de stratégies : thérapie par les chevaux, hypnose pour la mère, confrontation physique contre des épaves de voitures… “Tu veux du respect ? Respecte les autres !”, répète Pascal avec fermeté.

Mais la mission ne serait pas complète sans une tentative de réconciliation familiale. Pascal se rend alors, en caméra cachée, chez le père de Nausicaa. Et ce qu’il découvre est bouleversant : “Ma fille, c’est mon jardin secret. Je pense à elle tous les jours.” Mais il pose ses conditions : la voir sans la mère.

Quand Pascal annonce à Nausicaa cette rencontre possible, sa réponse est immédiate : “C’est trop tard.” Le rejet est trop profond, la blessure trop vive.

Pourtant, un miracle s’amorce. Grâce à Isabelle, championne d’équitation, Nausicaa découvre qu’“on ne contrôle pas un cheval par la force, mais par la confiance”. Une leçon qui s’applique aussi aux humains… et à sa relation avec sa mère.

Et puis vient le moment symbolique : un saut en parapente. Terrifiée, Nausicaa hésite, tremble, recule. Mais Pascal insiste : “C’est maintenant que tu prends ta liberté.” Elle saute. Elle vole. “J’ai laissé mes valises là-haut”, dit-elle, émue.

À l’atterrissage, elle dit les mots que sa mère n’attendait plus : “Malgré tout ce que tu m’as fait… je t’aime toujours.” Pascal, les yeux embués, salue la victoire : “Je veux des larmes de joie, plus de larmes de tristesse.”

Depuis, mère et fille reconstruisent leur lien. Laurence prend soin d’elle. Nausicaa passe son permis, cherche un emploi, et surtout, garde en mémoire ces jours qui ont changé sa vie.

La vidéo est présentée ci-dessous ↓

Nausicaa, Véritable Enfer pour sa Mère

Crédit photo/vidéo: YouTube