Xanda, le fils du magnifique lion Cecil a été tué à son tour par un chasseur, près du parc Hwange au Zimbabwe. La cruauté humaine à son comble!
L’histoire est tragique. Le 1er juillet 2015, un lion d’Afrique prénommé Cecil a été braconné par un chasseur Américain de grand gibier du nom de Walter Palmer. Ce riche dentiste originaire du Minnesota a d’abord blessé l’animal avant de l’abattre avec son fusil. Les faits ont suscité l’indignation mondiale. Devenu impopulaire, Walter était contraint de fermer son cabinet dentaire et de se cacher. Son système reposait sur le fait d’attirer les lions en dehors des parcs protégés en utilisant des appâts pour mieux les abattre.
01 of 4 Tout commence par la mort de cecil
Pour avoir le droit de tuer Cecil, Walter Palmer s’était acquitté de la somme de 54 000 dollars US. Pire encore, les poursuites à l’encontre du braconnier furent abandonnées. Les compagnies aériennes interdisent dorénavant les trophées de chasse dans les bagages.
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02 of 4 2 ans après il récidive
Mais deux ans après la mort de Cecil, un autre drame s’est produit : l’un des fils du lion, appelé Xanda, fut tué lors d’une chasse aux trophées légale. Âgé de 6 ans, il fut abattu tout près de l’endroit où son illustre père fut tué.
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03 of 4 La mort de Xanda
Andrew Loveridge, zoologue de l’Université d’Oxford, affirme que le lion portait un collier électronique au moment de sa mort. L’objectif est de suivre ses mouvements. Il explique : « C’est moi qui lui ai mis [le collier], en octobre dernier [../..] Ses déplacements étaient suivis quasi quotidiennement, et nous savions que Xanda et son groupe passaient beaucoup de temps hors de la zone protégée du parc au cours des six derniers mois… mais il n’y a pas grand-chose que nous pouvions faire. »
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04 of 4 Des circonstances malheureuses
Le chasseur Richard Cooke a découvert que son « trophée » portait un collier électronique et a décidé de le rapporter aux scientifiques. Et étant donné que Xanda avait plus de 6 ans et qu’il se trouvait en dehors de la zone protégée du parc, le tuer était considéré comme légal. De quoi raviver les tensions du passé. Mais les défenseurs de cette pratique affirment que les chasseurs sont dans leur droit, à partir du moment où ils s’acquittent des sommes dues pour avoir le droit de ramener leurs trophées de chasse. Cette participation financière est reversée au profit des parcs et des programmes scientifiques.
